Le partenariat en affaires: l'art de trouver le complément idéal

​Illustration: OnLux

À travers notre quête entrepreneuriale, nous rencontrons souvent l'idée erronée qu'être un entrepreneur c'est, dans une certaine mesure, être un super-héros autonome qui résout tous les problèmes en solitaire. Cette illusion, alimentée par l'égo, peut être un obstacle à la croissance de l'entreprise. En réalité, personne ne peut tout faire, et la reconnaissance de nos propres lacunes est la première étape vers le renforcement de notre structure d'entreprise.

La construction du profil de la personne recherchée pour combler ces lacunes est une tâche qui requiert une profonde introspection et une honnêteté radicale envers nous-mêmes. Par exemple, un entrepreneur qui sait qu'il est un mauvais communicateur devrait-il insister pour être le porte-parole de son entreprise lors d'événements? Cette tendance pourrait bien cacher un problème d'égo. Il serait certainement plus avantageux pour l'entreprise que ce rôle soit dévolu à un porte-parole compétent. L'entrepreneur a définitivement besoin d'un « facilitateur ».

​La quête du partenaire complémentaire: une introspection nécessaire

Comment choisir ce facilitateur, ou tout autre co-dirigeant ou partenaire? La clé réside dans la complémentarité. Le domaine d'activités et les compétences du partenaire recherché doivent être différents des nôtres, pour éviter de tourner en rond autour d'une seule activité ou compétence. Une vision individuelle différente, mais ayant des correspondances avec la nôtre, est également essentielle. Cela permettra un débat sain, une écoute mutuelle et une justification des points de vue.

Quant à la personnalité, il ne s'agit pas de chercher son alter ego ou son opposé. Il faut réfléchir aux caractéristiques personnelles que l'autre devrait posséder pour que l'échange soit plaisant. Ses centres d'intérêt, ses préférences, son profil, sa personnalité sont tous des facteurs à considérer.

Enfin, la perception de la réalité de l'autre est également un facteur déterminant. Est-il un optimiste, un pessimiste, un idéaliste, un avocat du diable? Cette perception influencera inévitablement les discussions. Une personne compétente peut aussi être très déprimante ou fataliste, ce qui peut nuire à l'énergie de l'équipe.
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Gardons à l'esprit que cet exercice d'auto-évaluation et de recherche du partenaire idéal nécessite une grande dose d'humilité. Le plus grand défi n'est pas d'avoir des lacunes, mais de refuser de les admettre. L'humilité n'est pas une faiblesse, mais une force qui nous permet de voir où nous avons besoin d'aide, et d'ouvrir la porte à la croissance et à l'amélioration de notre entreprise.